Le Fonds Vert pour le Climat (FVC) a approuvé le 6 avril 2017 l’octroi d’un montant de don global de 51,5 millions d’euros, lors de son Conseil d'administration à Songdo en Corée du Sud, à deux projets formulées par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, dirigé par Aziz Akhannouch : le projet d’aménagement hydro- agricole du périmètre Boudnib, associé au Barrage Kaddoussa sur Oued Guir, et le projet de sauvegarde de la plaine irriguée de Saiss.
Le projet de sauvegarde de la plaine de Saiss vise principalement la sauvegarde de la nappe phréatique du Saiss, en apportant une dotation régularisée d’eau d’irrigation à partir de la surface (barrage M’dez) pour substituer une grande partie des prélèvements à usage agricole. Le coût de ce projet s’élève à 4,8 milliards de DH, et bénéficiera de 120 millions d’euros de prêt octroyé par de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, en plus d’un apport du FVC sous forme de don s’élevant à 31,5 millions d’euros.
Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Boudnib, associé au barrage Kaddoussa sur Oued Guir, vise à l’Adaptation de l’agriculture oasienne aux changements climatiques dans la région Meknes Tafilalelt, à travers la mise en place et la gestion d’un réseau d’irrigation. Le coût de ce projet s’élève à 836 millions de DH, avec un apport du FVC sous forme de don : 20 millions d’euros, et un prêt de l’Agence Française de Développement s’élevant à 41 millions d’euros.
"Outre les retombées économiques et sociales positives, les deux projets auront une portée environnementale notable, notamment en termes d’atténuation des effets du changement climatique (périmètre Boudnib associé au Barrage Kadoussa) et la sauvegarde de la nappe phréatique au niveau de la plaine de Saiss", précise le ministère. La mise en œuvre de ces projets se base sur une approche de partenariat public-privé. Une attention particulière sera accordée aux aspects tels que le genre, la formation des agriculteurs ainsi que l’appropriation des investissements réalisés dans le cadre du projet par les bénéficiaires.