Les mécanismes actuels de la finance climat ne permettent pas encore aux villes d’accéder aux ressources suffisantes pour faire face aux défis climatiques.C'est le constat sans appel fait, lundi à Marrakech, par le président de la COP22, dans une allocution lue en son nom par le responsable du pôle Société civile de la COP22, Driss El Yazami, à l’ouverture du Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat. Selon Salaheddine Mezouar (photo), "seuls 9% du budget des grandes banques sont consacrés au financement de projets climatiques locaux et l’adaptation ne représente que 30% de cette enveloppe". Et de souligner que le financement de la mutation durable des territoires, en particulier en Afrique, représente un point stratégique dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris et des Objectifs de développement durable.■