Cinq instruments opérationnels de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ont été officiellement lancés, dimanche à Niamey, au terme du 12ème Sommet extraordinaire de l'UA.
Les instruments lancés sont relatifs aux "règles d'origine", au "portail en ligne pour les offres tarifaires", à la "notification, au suivi et à l'élimination de barrières non tarifaires", au "système panafricain de paiement et de règlement numérique" et, enfin, à "l'Observatoire du commerce africain".
Intervenant à cette occasion, le président en exercice de l'UA, le chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a souligné que les pays africains ont, désormais, une perception plus claire de la manière d'aller de l'avant pour concrétiser, de bout en bout, la ZLECA.
"Nous avons lancé cinq instruments pour lancer la ZLECA et renforcer l'intégration financière et les échanges commerciaux", a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de maintenir le rythme pour que cette zone de libre-échange puisse être un tournant décisif dans l'histoire du continent.
A cette occasion, une plaque commémorative du lancement de la ZLECA a été dévoilée.
Dans la matinée, le Nigeria et le Bénin, deux des pays qui n'avaient pas encore adhéré à la ZLECA, ont signé l'accord instituant ce bloc commercial et douanier.
De leur côté, le Gabon et la Guinée équatoriale se sont joints aux pays ayant déposé leurs instruments de ratification.
Après la signature du Nigeria et du Bénin de l'accord de la ZLECA, seule l'Erythrée n'y a pas encore adhéré.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a représenté le Roi Mohammed VI à ce 12ème Sommet extraordinaire de l'UA, exclusivement consacré au lancement de la phase opérationnelle de la ZLECA.■