Le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM) et l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Maroc ont procédé, jeudi à Meknès, à la signature d’une convention portant sur l’amélioration des capacités techniques des coopératives laitières de la région de Doukkala, clientes du GCAM.
En application de ladite convention, le GCAM a mené avec l’Ambassade des Pays-Bas une étude d’identification des besoins en assistance technique au niveau de la filière laitière de la région, pour analyser les contextes techniques et économiques de production laitière dans la zone d’intervention. Le GCAM, à travers l’accord signé ce jeudi, vise la mise en oeuvre des recommandations de l’étude précitée et s’engage à contribuer au financement du projet à hauteur de 10% du budget total qui lui est alloué.
Les sociétés et coopératives adhérentes de la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (Fimalait) ont signé, ce vendredi à Meknès, la Charte Qualité du lait collecté. Cette charte consolide la démarche de la Fédération en faveur de l'amont laitier et d'un lait de qualité, conformément au Plan Maroc Vert. Elle permettra de soutenir la production "en récompensant les éleveurs et centres de collectes méritants, notamment à travers un système de rémunération indexée à la qualité", précise la Fimalait.
Pour rappel, la filière laitière compte 400.000 éleveurs pour un chiffre d'affaires de 8 milliards de dirhams par an. Elle satisfait plus de 90% de la demande des citoyens.De son côté, l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc s’engage, entre autres, à organiser des voyages d’études aux Pays-Bas au profit de 10 fermes pilotes, pour visiter des coopératives laitières et des entreprises spécialisées dans l’élevage laitier, et ce afin de consolider leurs acquis et compétences.
Un mémorandum d'entente a été signé, ce vendredi à Meknès, entre le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, la Banque Centrale Populaire (BCP), le Crédit Agricole du Maroc (CAM), les Coopératives agricoles marocaines et l'Union nationale des coopératives agricoles marocaines (UNCAM). Il vise à déterminer le cadre général des discussions futures à intervenir entre les parties signataires pour la mise en place d’une démarche de restructuration viable des Coopératives agricoles marocaines et leur Union, acteurs historiques de l’activité négoce de céréales au Maroc, mais traversant depuis plusieurs années des difficultés structurelles, organisationnelles et financières.
Selon des données du ministère, la filière céréalière, concentrée essentiellement sur les cultures du blé tendre, de l’orge et du blé dur, participe dans une large mesure au développement agricole national avec une contribution de 10 à 20% au PIB agricole et 80% de la superficie agricole utile, soit 5,3 millions d’hectares.