Les retombées économiques de la crise du raffineur Samir sont devenues "obsolètes" et le déficit causé par son absence a été comblé. C'est l'affirmation faite mardi au Parlement par le ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable. Selon Aziz Rabbah, l'intervention de nombreux acteurs économiques dans le domaine a permis de renforcer la compétitivité, de dépasser les situations de monopole et de réduire les risques de domination du marché par un seul acteur économique.
Il affirme de même qu'il a été procédé à la compensation des répercussions économiques suite à l'arrêt de l'activité de la Samir à travers des mécanismes créés par le marché ouvert basés sur la liberté et l'initiative individuelle, faisant savoir que de nombreuses entreprises ont commencé à investir davantage que les investissements précédemment réalisés par la Samir.
Par ailleurs, le ministre révèle que le gouvernement a veillé au versement des salaires de l'ensemble des employés de la société depuis le déclenchement de la crise, suite à une levée partielle de la saisie conservatoire sur tous les comptes de la raffinerie par le service des douanes.