L'accès à l'eau potable varie considérablement à travers le monde. Selon les données récentes du World of Statistics, les pourcentages de la population ayant accès à cette ressource vitale révèlent des disparités frappantes.
D'après le programme conjoint OMS/Unicef de suivi de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement, ces données évaluent l'utilisation de l'eau potable provenant de sources améliorées, accessibles sur place, disponibles en cas de besoin, et exemptes de contamination fécale et chimique prioritaire.
Ces sources d'eau améliorées qui comprennent l'eau courante, les forages ou les puits tubulaires, les puits creusés protégés, les sources protégées, ainsi que l'eau conditionnée ou livrée, révèlent ainsi des disparités frappantes.
En effet, dans des pays comme le Tchad et la République centrafricaine, seuls 6% de la population bénéficient d'un accès à de l'eau propre et sûre, exposant ainsi la grande majorité à des risques sanitaires majeurs. Les chiffres s'améliorent légèrement, mais demeurent préoccupants dans des nations telles que la Sierra Leone (10%), l'Éthiopie (13%), ou Kiribati (14%).
Le Maroc, en revanche, affiche un pourcentage plus favorable, avec 75% de sa population ayant accès à de l'eau potable propre et sûre. Le pays se distingue dans la région de l'Afrique du Nord par son engagement en matière d'accès à l'eau potable.
Par ailleurs, les pays développés garantissent un accès quasi universel à de l'eau potable propre, avec des taux avoisinant les 100%. Des pays comme la France, le Danemark, l'Islande, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Allemagne, les États-Unis, et bien d'autres, sont exemplaires en la matière.
Reste à signaler qu’au niveau mondial, la moyenne se situe à 73%, révélant ainsi que près d'un quart de la population mondiale n'a pas accès à une source d'eau potable de qualité.
