Crédit du Maroc a organisé récemment à Casablanca une table-ronde avec ses clients de la grande entreprise autour du thème : «Performance financière et extra-financière : clé de voûte de l’entreprise».
Et ce, en présence de Eric Campos, directeur RSE Crédit Agricole S.A. et CEO de la Fondation Grameen Crédit Agricole, Saadia Slaoui Bennani, PDG de Valyans et présidente de la Commission Entreprise responsable et citoyenne de la CGEM, qui ont présenté aux chefs d’entreprises invités leur vision dynamique et positive de la RSE.
Des intervenants de qualité, notamment Kacem Bennani Smires, PDG de Delassus, Mohamed Fikrat, PDGde COSUMAR, et Monsieur Didier Lamblin, PDG de Centrale Danone, ont également pris part à cette table ronde pour partager leur motivation RSE et leur expérience au sein de leur propre entreprise.
«Dans un monde en transition où les tensions sont exacerbées, notre banque se doit d’être pour ses clients, ses forces vives et plus généralement pour l’environnement dans lequel nous évoluons, une référence de stabilité et un gage d’excellence, une banque résolument engagée dans les mutations de notre monde, toujours au plus près de ses clients, de ses forces vives et de son territoire», a déclaré à cette occasion Baldoméro Valverde, président du Directoire du Crédit du Maroc.
«Les critères ESG contribuent à enrichir la vision des risques et permettent d’étendre le champ d’analyse, au-delà des seules informations comptables et financières, à des éléments extra-financiers tels que les aspects de gouvernance, la gestion des ressources humaines, les relations avec les fournisseurs et sous-traitants et les pratiques vis-à-vis de l’environnement», ajoute-t-il.
Précisant que «selon les investisseurs, les critères extra-financiers expliquent aujourd’hui plus de 80% de la valeur d’une entreprise».
A cet égard, Valverde a annoncé que Crédit du Maroc intégrera les critères extra-financiers comme outil d'aide complémentaire à la décision de l'octroi de lignes de crédit. Cette intégration des critères ESG ne doit pas être considérée comme un frein ou une contrainte supplémentaire, mais un levier pour développer une nouvelle forme de dialogue avec les contreparties et accompagner une démarche source de performance.
«Cette démarche renforcera la relation de confiance entre la banque et ses clients, et lui permettra de mieux les connaître pour mieux les servir», note-t-il.■