"Le gouvernement ne touchera pas au prix du pain et du sucre". C’est ce qu’a annoncé hier le ministre marocain chargé des Affaires générales et de la Gouvernance.
Mohamed El Ouafa précise que "ces deux produits ne coûtent pas beaucoup au niveau des dépenses de la compensation" : entre 4 et 5 Mds de DH pour la farine subventionnée contre 3 Mds pour le sucre. Le ministre, qui intervenait lors d'une rencontre organisée par la Fondation diplomatique sur "L'impact des décisions du gouvernement sur la situation économique : quels mécanismes pour favoriser la justice sociale et préserver le pouvoir d'achat ?", estime toutefois que la situation déséquilibrée des finances publiques implique la mise en œuvre de nouvelles réformes malgré le coût social. "Si l'Etat réfléchit uniquement aux conséquences qui peuvent en découler, il ne pourra jamais réformer", souligne El Ouafa.