Dans un contexte de réformes à venir des systèmes de retraite marocain et français, la Caisse des dépôts et la Caisse de dépôt et de gestion ont organisé le 10 décembre 2019, un événement qui a réuni des collaborateurs des deux institutions et des experts des systèmes de retraite des deux pays.
Il s’agissait de mettre en avant les savoir-faire et expertise des deux institutions en matière de gestion de retraites publiques, ainsi que leurs offres et services innovants à destination de leurs clientèles respectives.
Ont été aussi abordés, à travers des regards croisés, les enjeux des réformes des retraites en France et au Maroc et le rôle que pourraient jouer les deux institutions dans le cadre des évolutions législatives et réglementaires à venir.
La Caisse des Dépôts et la CDG, partenaires historiques et stratégiques, exercent des missions publiques, respectivement en France et au Maroc, confiées par l’État, en apportant, en tant que tiers de confiance, leur capacité à s’engager sur le long terme, leur stabilité institutionnelle, leur sécurité financière et leur neutralité.
C’est dans ce cadre que les deux institutions exercent historiquement le métier de gestionnaire de régimes de retraites publics, en contrepartie d’une gestion performante, en fournissant le meilleur service au meilleur coût, indique la CDG.
Elles contribuent à répondre aux enjeux des réformes des retraites à venir en France et au Maroc, en y apportant des solutions et des services innovants, une connaissance fine des clients et une maîtrise de l’ensemble des processus de gestion. Les deux projets de réformes des retraites présentent certaines similitudes et des spécificités sur le contenu, la nature et la portée des évolutions qui seront apportés aux systèmes des retraites marocains et français.
À cette occasion, Michel Yahiel, directeur des Retraites et de la Solidarité de la Caisse des Dépôts, et Mohamed Ali Bensouda, Directeur de CDG Prévoyance de la CDG, ont signé une convention de coopération qui renforce les liens entre les deux caisses.
Elle repose sur un partage d’expérience et des échanges de bonnes pratiques pour une durée de trois ans et ce, dans plusieurs domaines.■
