Les discussions se poursuivent entre les autorités françaises et marocaines au sujet de la décision de la France de durcir l’octroi de visas au Maroc. C’est ce qu’a affirmé ce mercredi 3 novembre le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, à l’issue du Conseil des ministres.
«Les discussions se poursuivent avec les autorités du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie», a-t-il déclaré. Non sans faire savoir que «les choses bougent avec la Tunisie, puisque ce pays a produit plusieurs laissez-passer consulaires qui ont permis de leur renvoyer leurs ressortissants» que la France ne souhaite pas garder sur son territoire.
Par contre, «avec le Maroc et l’Algérie, les échanges sont plus compliqués», reconnaît-il. Rappelons que, le mois dernier, la France a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés au Maroc et à l'Algérie, et de 30% à la Tunisie, en prenant 2020 comme année de référence.