Réunis lundi dans la capitale qatarie, les rois et chefs d’Etat arabes et islamiques ont exprimé une solidarité unanime avec Doha, dénonçant avec fermeté l’agression israélienne contre la souveraineté du Qatar.
Dans leur déclaration finale, ils ont averti que cette escalade, visant un pays engagé dans la médiation pour un cessez-le-feu à Gaza, compromet les chances de paix et fragilise les efforts diplomatiques dans la région.
Le sommet a insisté sur la nécessité de faire barrage aux plans israéliens visant à imposer de nouvelles réalités au Moyen-Orient, rappelant que seule une solution juste et durable, basée sur l’initiative de paix arabe et les résolutions onusiennes, peut mettre fin au conflit.
Dans ce sens, les participants ont salué l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la Déclaration de New York, réaffirmant le principe de la solution à deux Etats et la création d’un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Al Qods-Est pour capitale.
Le rôle du Maroc a été particulièrement mis en avant, à travers le soutien renouvelé au Comité Al-Qods, présidé par le Roi Mohammed VI, et à son bras exécutif, l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif.
Les participants ont souligné l’importance de soutenir les Maqdessis face aux défis grandissants.
Le Royaume a été représenté aux travaux par SAR le Prince Moulay Rachid, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de plusieurs diplomates.
En parallèle, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a exhorté Washington à “user de son influence” pour contraindre Israël à cesser ses attaques, notamment après le raid visant des responsables du Hamas présents au Qatar.
Par ce sommet d’urgence, les pays arabes et islamiques entendent envoyer un message clair : la paix ne saurait être bâtie dans la région en ciblant les médiateurs, mais en respectant les droits légitimes du peuple palestinien et en mettant fin à l’occupation.
