Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a reçu, lundi à Rabat, le ministre d'État, ministre de l’Intérieur de la République française, Bruno Retailleau, et tenu une réunion de travail en présence de hauts responsables des deux pays.
Les deux parties se sont félicitées de l’assise solide que constituent les volets sécuritaire et migratoire dans la relation entre les deux pays, appelée à se raffermir davantage à la lumière de la position française affirmant que le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent pleinement dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Les ministres ont souligné que la coopération en matière de sécurité et de migration s’inscrit dans une dynamique d’excellence, fondée sur la confiance mutuelle, nourrie par des défis communs, une lecture partagée de l’environnement régional et international, ainsi qu’une convergence des points de vue sur les questions stratégiques.
Dans cette optique, et afin de consolider cette dynamique en dépassant de manière constructive les diverses conjonctures, le ministre de l’Intérieur a proposé l’établissement d’un nouveau cadre global de partenariat et de coopération.
Ce dernier serait fondé sur la révision de l’ensemble des accords liant les deux ministères, afin d’en faire un instrument à la hauteur des ambitions communes.
A ce titre, l’adoption d’une feuille de route Maroc-France de coopération entre les ministères de l’Intérieur des deux pays, représente un jalon important.
Sur le plan sécuritaire, les deux ministres ont salué la coopération fructueuse entre les services compétents des deux pays.
Cette collaboration, fondée sur une coordination étroite et des échanges de renseignements, a permis de contenir efficacement la menace terroriste et d’enregistrer plusieurs succès notables, notamment par le démantèlement de réseaux terroristes et criminels.
Laftit a rappelé l’approche à la fois holistique et humaniste adoptée par le Royaume en matière de gouvernance migratoire, conformément aux Hautes Orientations Royales.
Il a, à ce titre, souligné l’importance du travail mené par le Groupe Migratoire Mixte Permanent Maroc–France, mécanisme de référence pour un traitement fluide des enjeux opérationnels, réaffirmant l’engagement total de la partie marocaine à œuvrer pour l’élaboration d’un référentiel commun, tant au niveau procédural qu’en matière de reporting.
Les deux ministres se sont enfin accordés sur la nécessité d’élargir et de renforcer le champ de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de la protection civile et de la gestion des grands événements.