La reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara est une décision historique qui vient consolider les relations d’amitié qui existent depuis des siècles entre les deux pays.
Washington soutient le plan de résolution proposé par le Maroc basé sur l’autonomie.
«Aussi, sa décision d’ouvrir un consulat à Dakhla n’est pas seulement symbolique, mais elle a également des visées économiques et stratégiques», selon le politologue Mohamed Bentalha Doukkali.
La proximité de la ville avec la Mauritanie et sa façade maritime sur l’Océan atlantique sera une plateforme idéale pour les investissements américains pour lorgner l’Afrique.
Concernant la position de la nouvelle administration américaine, notamment de Joe Biden, Bentalha estime que la décision américaine est murement réfléchie et s’inscrit dans les orientations stratégiques pour le long terme. «Donald Trump a opté pour le pragmatisme politique, faisant prévaloir les intérêts de son pays», souligne-t-il, ajoutant que «Joe Biden et son équipe devraient s’aligner sur la même position».
Les Américains ont intérêt à ce que la région soit stable et développée pour contrer la montée du terrorisme et les risques d’insécurité.
Avant de faire cette annonce, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Mike Pompeo, a soutenu l’ouverture du passage d’El Guergarate.
S’agissant du polisario, le politologue affirme que «la décision américaine devrait les secouer vivement et créer de fortes tensions au sein de leurs dirigeants. C’est le début de la fin pour les séparatistes, surtout avec la multiplication des batailles diplomatiques gagnées par le Maroc. Il n’est pas exclu que d’autres puissances mondiales ou Etats reconnaissent à leur tour la marocanité du Sahara».