Les parents d’élèves des établissements français au Maroc se mobilisent contre l’augmentation «scandaleuse et injuste» des frais de scolarité.
Dans un communiqué, l’Union des conseils de parents d’élèves (UCPE) dit toujours attendre les détails du plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, depuis les annonces de la dernière conférence tenue à Paris à ce propos le 3 octobre 2019.
Selon l’UCPE, les objectifs de ce plan se résument comme suit : accueillir un nombre plus important d’élèves; accompagner la croissance des établissements existants et la création de nouvelles écoles; mieux associer les familles à la vie des établissements; et mieux accompagner le réseau grâce à une mobilisation accrue des ambassades.
Les parents d’élèves estiment qu’ils «doivent être associés à tous les niveaux : la vie de l’établissement, la préparation du budget et le projet de l’établissement».
«Force est de constater qu’il y a un vrai décalage entre la déclaration d’intention et les faits», déplore l’UCPE.
«Au Maroc, pour la rentrée prochaine, on annonce une augmentation prohibitive des frais de scolarité différenciée d’une région à une autre, basée sur le taux d’inflation national et le coût de l’investissement immobilier propre à chaque établissement», souligne le communiqué.
Il s’agit, selon l’UCPE, d’«une décision unilatérale, sans concertation préalable avec les parents qui restent les premiers contributeurs financiers pour faire vivre ces établissements».
«Un climat de frustration s’installe dans l’ensemble de la communauté des parents, toutes nationalités confondues», note la même source, qui prévoit plusieurs actions pour dénoncer ces décisions.
Ainsi, une première mobilisation, à travers des sit-in devant tous les établissements, est prévue par l’UCPE le 26 novembre.
Elle sera suivie, jeudi 28 novembre à Casablanca, d’une conférence de presse, précise l’Union, qui dit suivre avec intérêt particulier l’évolution de ce dossier.■