Une convention cadre de partenariat sur les maladies rares a été signée mardi, à Rabat, par le ministre de la Santé, Anass Doukkali, et le PDG de Sanofi-Aventis Maroc, Amine Benabderrazik.
Cette convention s’étale sur une durée de 3 ans et repose sur trois piliers principaux : la mise en place de centres de références pour la prise en charge des patients atteints de maladies rares au niveau des centres hospitaliers universitaires, la mise en place d’un registre national des maladies rares dès 2020, ainsi que la formation continue et la sensibilisation d’environ 450 professionnels de santé autour des maladies rares.
Intervenant à cette occasion, Doukalli a indiqué que ce partenariat représente une occasion pour mettre en place le plan santé 2025.
Il permettra la formation continue d’environ 450 professionnels de santé autour des maladies rares pour réussir l'identification précoce, en plus de la mise en place d’un registre national des maladies rares dès 2020 permettant de regrouper les données concernant le nombre de ces maladies, sa répartition géographique ainsi que les ressources pour lui faire face.
Il a également relevé les dangers de ces maladies rares, qui sont aujourd’hui entre 5.000 et 8.000 cas au Maroc.
La complexité de ces maladies réside dans l’identification, la rareté des médicaments et leurs coûts élevés, a insisté Doukkali.
De son côté, Benabderrazik a souligné que Sanofi est prêt à accompagner le ministère dans le déploiement de son plan 2025, tout en s'engageant en faveur de la création des centres de références pour la prise en charge des patients atteints de maladies rares et à l'assurance d'une formation pour les professionnels de la santé.■