Suite à l’appel à dons lancé par la Fondation de France, en septembre 2023, afin de venir en aide aux familles touchées par le séisme d’Al Haouz, plus de 10 millions d’euros ont été collectés.
Ces dons permettront à la Fondation de financer des associations, implantées localement, qui accompagnent les sinistrés du séisme à retrouver une vie normale.
Durant les premiers mois, la priorité de la Fondation de France a été d’assurer l’accès aux besoins essentiels à travers la mise à l’abri des populations, la fourniture des équipements nécessaires pour faire face au froid, la distribution de denrées alimentaires et de produits d’hygiène…, etc.
Aujourd’hui, plus d’un an après le séisme qui a fait plus de 3.000 morts, les priorités de la Fondation de France se déclinent ainsi :
❖ L’accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour les plus vulnérables;
❖ Le relèvement économique de la population impactée par le séisme à travers le développement/reprise d’activités génératrices de revenus;
❖ La reconstruction, avec des acteurs locaux spécialisés dans l’écoconstruction et l’habitat durable, pour que les populations retrouvent un cadre d’existence sûr et adapté aux conditions climatiques;
❖ Le soutien psychologique des populations impactées par le séisme.
S’agissant des critères d’éligibilité, la Fondation de France exige que les associations bénéficiaires n’aient pas ou peu accès aux financements internationaux et travaillent en concertation avec les autres acteurs du terrain, y compris les autorités locales. De plus, la priorité est accordée aux projets dont les bénéficiaires directs sont les populations les plus vulnérables (enfants, femmes, personnes âgées/handicapés, populations isolées et marginalisées). La prise en compte des enjeux environnementaux et de genre est fortement recommandée.
Dans un communiqué publié à cet effet, la Fondation précise que toutes les natures de dépenses sont envisageables (ressources humaines, y compris leur accompagnement, formation, coaching, mentoring et le répit; achats de biens et matériels; investissements; transports; prestations; réunions...). Les subventions s’établissent le plus souvent entre 5.000 et 100.000 euros, en fonction des besoins, des capacités de gestion de l’organisation et des cofinancements potentiels.