Qui aurait pu imaginer tout cela il y a juste deux mois ? En deux mois, la planète entière est plongée dans l’expectative par la faute d’un ennemi invisible.
Qui a traversé des centaines de frontières pour répandre les miasmes de la terreur et de la mort dans le monde.
Une odyssée bien macabre qui a pour conséquence des milliers de familles endeuillées et des dizaines de milliers de personnes infectées sur la terre.
Il faut rappeler les chiffres pour se rendre compte de la dangerosité du coronavirus : plus de 10.000 décès dans plus de 134 pays dénombrés depuis son apparition en décembre, avec 250.000 cas confirmés.
Le président français Emmanuel Macron disait lundi que la France est «en guerre» contre le coronavirus.
En réalité, c’est le cas pour tous les pays où ce virus est apparu.
Mais en temps de guerre «normale», l’ennemi est apparent, visible, palpable, clairement identifié.
Actuellement, le monde part en croisade contre un ennemi vicieux, sournois, une arme létale dont on ne sait pratiquement pas grand-chose, et qui se déplace, insidieusement, à la vitesse de l’éclair.
Comment combattre pareil ennemi ? Comment lutter contre un ennemi qu’on ne peut voir ? Comment affronter un ennemi alors que l’on ne sait même pas quelle arme peut le tuer ?
Alors, faute de pouvoir l’affronter et engager un corps-à-corps, les Etats avisés ont choisi une autre stratégie : le repli. Se barricader. Se mettre sous cloche. Le confinement. Comme a décidé de la faire le Maroc.
Cela ne va certes pas le vaincre immédiatement. Mais cette stratégie aura au moins le mérite de freiner sa propagation.
C’est un moindre mal, en attendant que les scientifiques de ce monde mettent au point ce vaccin que tout le monde attend.
D’ici là, peut-être que le coronavirus disparaitra de lui-même, las d’avoir beaucoup tué. Trop tué.
En attendant, la meilleure arme face à «corona la terreur», qui a défié et résisté à tout l’arsenal militaire du monde, c’est donc notre sens de la responsabilité et notre civisme.
Qui veulent que nous suivions scrupuleusement les mesures préventives et les consignes sanitaires édictées par les autorités. Histoire de nous protéger. De protéger nos familles. Mais également les tiers.
D. W.
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