L’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) a organisé jeudi 21 avril une journée d’étude, de réflexion et de concertation sur les moyens de moderniser, de développer et d’améliorer les offres de formation initiale et continue dans les domaines du journalisme et de la communication.
Cet événement, qui a connu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, et des différents acteurs dans le domaine des médias et de la communication, a été l’occasion d’évaluer l’offre actuelle de formation et d’encadrement, déterminer les orientations futures du rôle de l’Institut, ainsi qu’examiner les options de formation possibles pour les futures générations des médias et de la communication.
La finalité étant de développer une vision stratégique de la formation aux médias et à la communication à l’Institut, qui renforce la profession, promeut la société et soutient les projets de développement de notre pays. Et qui crée aussi des synergies entre la formation en information et communication, le projet marocain de société et le nouveau modèle de développement.
S’exprimant à cette occasion, Abdellatif Miraoui a expliqué que "l’ISIC est au cœur de la formation et du développement de notre écosystème interne. Aujourd’hui, la formation de jeunes est essentielle pour ce qui nous attend. Dans le département que je dirige, nous misons beaucoup sur l’empowerment, la capacitation; et dans cet aspect, il y a à ouvrir nos jeunes sur ce qui se passe sur le plan international, culturel et intellectuel”.
Et d’ajouter : “Si je dois insister sur un certain nombre d’éléments, je pense que la déontologie devrait constituer l’épine dorsale de votre formation. Nous en avons besoin pour créer un système et pour donner plus de confiance, car c’est la base pour réussir dans tout ce que l’on entreprend. Une grande partie repose sur votre école et d’autres formations, mais particulièrement votre école, car c’est l’école d’élite dans ce domaine des médias et il faut maintenir cette dynamique”.
Le ministre considère aussi qu’une grande attention devrait être portée sur la digitalisation et le numérique. “Le numérique non pas simplement comme un outil posé sur une étagère, mais le numérique qui coule dans les veines. Il doit faire partie intégrante de toutes les réflexions menées dans le cadre de l’enseignement”, souligne-t-il.
Pour sa part, Abdellatif Bensfia, directeur de l’ISIC, a rappelé le rôle primordial que joue cet établissement dans la formation de futurs journalistes. “L’ISIC a toujours veillé à diversifier son offre éducative dans le domaine des médias de manière à ce qu’elle accompagne l’évolution de la profession et en intégrant de nouvelles spécialités réunissant différentes disciplines ainsi que l’ensemble des genres journalistiques. Cela a fait que notre établissement est considéré aujourd’hui comment étant une référence nationale, et dont la réputation est saluée à l’échelle internationale”.
Et de poursuivre : “Le futur appartient à une nouvelle génération de journalistes qui saura répondre aux nouveaux défis auxquels fait face notre société, et qui feront de la culture numérique une priorité, tout en faisant preuve de beaucoup de créativité, et ce en accordant bien évidemment une importance particulière aux questions de développement de notre pays”.
Cette rencontre a en effet ouvert le champ à un débat fructueux permettant de déceler les attentes des professionnels et des établissements qui recrutent les diplômés de l’ISIC, notamment en ce qui concerne les compétentes théoriques et techniques et le respect de la déontologie et de l’éthique dans l’exercice de la profession.
M. B.