Les autorités marocaines ont interdit la fabrication et la vente de burqas. La commercialisation des tissus servant à la fabrication du voile intégral ont été également interdits.L'information s'est répandue comme une traînée de poudre. Cette décision serait légitimée par des "raisons sécuritaires", comme le rapportent les médias. Pourtant, cette information n'a fait l'objet, jusqu'à présent, d'aucune communication officielle. Ni confirmée ni infirmée. Pourquoi ce silence, dès lors que cette mesure est censée protéger la population, d'autant qu'il semble que la burqa est utilisée par certains pour commettre des "crimes" ? Car, en ces temps où les miasmes du terrorisme se répandent partout, les citoyens sont assez mûrs pour comprendre la portée d'une telle interdiction. Avec une burqa, difficile en effet de savoir qui est qui. Un homme ? Une femme ? Un terroriste ? Ou simplement quelqu'un qui exprime ses convictions religieuses ? Convenons aussi que les autorités ne semblent pas être allées jusqu'au bout de leur logique. Car il aurait été plus facile d'interdire carrément le port de la burqa. Aussi, il est tout aussi légitime de se demander si elles iront jusqu'à interdire la fabrication et la vente de niqabs ? On le dit toujours : l'absence de communication prête foi à la rumeur et aux mauvaises interprétations.■