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Conflit israélo-palestinien : Mohammed VI, la voix de l’espoir

Conflit israélo-palestinien : Mohammed VI, la voix de l’espoir

Dans la longue et tumultueuse histoire du conflit israélo-palestinien, rares sont les dirigeants qui ont su conjuguer engagement sincère et diplomatie pragmatique. Le Roi Mohammed VI est de ceux-là. Depuis le début de son règne, il a fait de la défense de la Cause palestinienne une pierre angulaire de son action politique, que ce soit dans les instances internationales ou par des initiatives concrètes sur le terrain.

Si la crise humanitaire à Gaza, où 2,3 millions d’âmes vivent sous un blocus suffocant, rappelle l’urgence d’une solution durable, la position du Maroc, réitérée avec force par le Souverain, tranche par sa clarté. La solution à deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant ayant Al-Qods-Est pour capitale, reste au cœur de la vision marocaine. Une posture noble, mais aussi réaliste, qui, malgré le contexte international complexe, continue de rallier un large soutien.

Dans son message adressé au président du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée, cette année, le 26 novembre, le Roi ne mâche pas ses mots : «La situation dramatique qui prévaut aux territoires palestiniens, et plus particulièrement dans la bande de Gaza, interpelle la conscience mondiale et exige une intervention décisive pour l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu global et durable».

Ces mots sont un appel urgent face à une tragédie qui dépasse les frontières du Moyen-Orient. C’est pourquoi, en tant que Président du Comité Al-Qods, le Souverain mène une diplomatie qui combine les symboles forts et les actes concrets. «Le Royaume du Maroc soutient toutes les initiatives constructives visant à trouver des solutions pratiques pour instaurer un cessez-le-feu concret et permanent et redresser la situation humanitaire», a-t-il affirmé, soulignant la nécessité d’une mobilisation internationale immédiate, au regard notamment de la tragédie à Gaza.

En quelques mois, cette enclave a en effet basculé dans une crise humanitaire sans précédent. Privée d’eau potable, de nourriture et de soins médicaux, sa population subit les affres d’une guerre absurde. Mais alors qu’Israël continue ses bombardements indiscriminés et que la communauté internationale demeure paralysée, le Maroc agit. Pas à travers des paroles creuses, mais en envoyant des convois d’aides humanitaires et en insistant sur l’ouverture des passages frontaliers.

Ces initiatives s’inscrivent dans une tradition marocaine de soutien actif que Mohammed VI a su enrichir d’une approche humanitaire et diplomatique. Le Souverain ne se contente pas de dénoncer. Il propose. Il pose des actes concrets. Ce qui lui permet de rester un interlocuteur crédible, respecté aussi bien par les Palestiniens que par la communauté internationale. Et la paix dans tout ça ? Peut-on encore parler de paix dans un contexte où chaque initiative est méthodiquement sabotée ?

Les incursions israéliennes dans la Mosquée Al-Aqsa, les colonies illégales en Cisjordanie et les bombardements aveugles sur Gaza ne laissent guère de place à l’espoir. Chaque action israélienne est une pierre de plus dans le mur de l’intransigeance et un obstacle supplémentaire à la solution à deux Etats. Le Maroc, malgré ses efforts, se heurte à ce mur. Et pourtant, il persiste. Il persiste à croire en la possibilité d’une paix durable, à défendre une vision où Palestiniens et Israéliens pourraient coexister dans deux Etats souverains. Utopie ? Peut-être. Mais une utopie nécessaire, car l’alternative, à savoir un conflit éternel, est bien plus tragique.

 

Par D. William

 

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