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Gaza : Châtiment collectif

Gaza : Châtiment collectif

Au cœur de Gaza, les milliers de morts reflètent une tragédie humaine qu’il est difficile de taire et dévoilent à la face du monde un tableau déchirant de souffrance et d'innocence perdues. Les mots peinent à saisir l'ampleur du désastre qui s'abat sur cette région déjà meurtrie, où la puissance brutale d'Israël engloutit des vies innocentes dans une vengeance aveugle.

La situation actuelle à Gaza est le reflet d'une réalité cauchemardesque, où la réponse d'une superpuissance surarmée s'est muée en un châtiment collectif. Les dernières statistiques révèlent une réalité effroyable qui transcende les frontières de la compassion. Plus de 16.000 vies ont été fauchées, dont plus de 70% de femmes, enfants et adolescents. Ces chiffres sont le cri silencieux de familles déchirées et d'innocents pris au piège de la violence. Ces civils deviennent les victimes impuissantes d'une vengeance qui semble ne connaître ni limites ni discernement. 

Les frappes aériennes incessantes d'Israël ont transformé les rues animées de Gaza en un champ de ruines, où chaque bâtiment détruit porte le fardeau des rêves brisés et des familles détruites. Les images de civils désespérés, cherchant refuge là où il n'y en a plus, témoignent de la terreur qui règne dans cette enclave assiégée.

Les hôpitaux, au nombre déjà insuffisant, ont vu leur capacité réduite de moitié, passant de 36 à 18 en moins de 60 jours, selon l’OMS. Conséquences : un service de santé déjà précaire, qui croule maintenant sous le fardeau de milliers de blessés, où la maladie prospère et les épidémies prennent vie.

L'OMS tire la sonnette d’alarme face à l'urgence de la situation, estimant que 5.000 lits d'hôpitaux sont nécessaires, mais seulement 1.400 sont disponibles. Autre témoin de l'effondrement des conditions sanitaires : le nombre de cas d'infections respiratoires aiguës s'élève à 120.000, tandis que 86.000 cas de diarrhée ont été recensés, dont 44.000 chez les enfants de moins de cinq ans.

Spectatrice coupable

La communauté internationale est spectatrice coupable de l’horreur à Gaza. Elle gesticule timidement face à l'utilisation disproportionnée de la force par Israël, qui convoque, évidemment, des questions éthiques et morales sur la responsabilité de protéger les civils dans un conflit. 

Le drame qui se joue à Gaza transcende les lignes politiques. Et il est essentiel de se rappeler que derrière chaque statistique se trouve une vie perdue, une famille endeuillée, une communauté déchirée. La guerre, avec son cortège d'horreurs, doit interpeller notre humanité collective. Les chiffres, impitoyables dans leur froideur, ne peuvent être ignorés. 

La vengeance aveugle ne peut être la réponse à la quête de justice. La communauté internationale ne peut plus rester silencieuse et inactive face à cette tragédie déchirante. Il faut y mettre un point final pour que les rues de Gaza ne soient plus le théâtre d'une guerre déshumanisante, mais le lieu où l'espoir et la reconstruction peuvent enfin prendre racine. La responsabilité de protéger les vies innocentes incombe à tous ceux qui ont le pouvoir d'influencer le cours de cette tragédie dévastatrice.

 

F. Ouriaghli

 

 

 

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