L'enseigne française de mode à bas prix Tati, en cessation de paiement depuis vendredi dernier, a été placée ce jeudi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny. Cette procédure permet à l'entreprise d'éviter la liquidation. Elle conduit généralement à la mise en place d'une période d'observation et à la nomination d'un ou deux administrateurs judiciaires. Le redressement judiciaire ouvre la voie à une probable cession de l'enseigne à bas prix, alors que sept offres de reprise ont été déposées.
Le groupe Eram, maison-mère de Tati, qui veut se recentrer sur ses autres marques (Eram, Gemo ...), souhaite avancer rapidement pour parvenir à une décision de cession vers la mi-juin. "Notre objectif reste de préserver le plus d'emplois possible et que les salariés soient rapidement fixés sur l'avenir des activités. (...) Notre trésorerie ne nous permet pas de tenir des mois", a déclaré mardi Michel Rességuier, président d'Agora Distribution.■