(Ph. AFP)
Les ministres des Finances et les présidents des banques centrales des grandes puissances économiques, réunis samedi et dimanche à Buenos Aires, ont estimé que la croissance mondiale était "robuste", mais demeure menacée "à court et moyen termes (...) par l'augmentation des tensions commerciales et géopolitiques".
Dans un communiqué, le G20 met en avant "la nécessité de renforcer le dialogue et les actions pour limiter les risques et renforcer la confiance".
Dans ce document, le G20 observe que les économies émergentes sont mieux préparées à d'éventuels chocs externes, mais aussi qu'elles restent confrontées à des difficultés tenant à des éléments tels que la volatilité des marchés ou encore le risque de retournement des flux de capitaux.
"La croissance économique mondiale est toujours là et le chômage est au plus bas depuis une dizaine d'années, toutefois, la croissance est moins synchronisée ces derniers temps et les risques baissiers à court et moyen termes se sont développés", ajoute le communiqué.
Les grands argentiers du G20 soulignent également que des réformes de fond s'imposent pour développer le potentiel de croissance économique et confirment l'engagement de la précédente réunion, en mars, à s'abstenir de toute dévaluation compétitive susceptible d'avoir des effets préjudiciables sur la stabilité financière mondiale.
Les ministres confirment aussi les conclusions des chefs d'Etat et de gouvernement du G20, établies lors de leur sommet à Hambourg en juillet 2017, et en particulier celles voulant que le commerce soit un moteur de la croissance mondiale et mettant l'accent sur l'importance des accords commerciaux multilatéraux.
La réunion de Buenos Aires est intervenue dans un contexte commercial tendu entre les Etats-Unis, la Chine et d'autres grandes puissances commerciales.■