"Sur la période 2005-2010, le Royaume a consacré 64% des dépenses climatiques du pays aux efforts d’adaptation, ce qui équivaut à 9% des dépenses globales d’investissement.
Ce chiffre est nécessairement appelé à augmenter dans les années et décennies à venir pour atteindre 15% des budgets d’investissement dédiés à l’adaptation".
C’est la déclaration faite ce vendredi 23 novembre à Casablanca par Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, à la séance d’ouverture des travaux de l’atelier régional africain de renforcement des capacités sur la thématique «Appui au processus Plan nationaux d’adaptation au changement climatique : De l’évaluation de la vulnérabilité à l’intégration de l'adaptation dans la planification régionale».
Selon elle, bien que ses émissions en gaz à effet de serre ne dépassent pas les 4%, l'Afrique demeure le continent le plus impacté et le plus vulnérable au changement climatique.
D'où l'intérêt de se préparer pour une meilleure adaptation, et donc une meilleure préparation pour donner les chances aux projets soumis à être financés à travers les fonds disponibles, notamment le Fonds vert qui allouera annuellement, et à partir de 2020, 100 milliards de dollars.
Cet atelier (23 et 24 novembre), organisé avec la participation du Centre de compétences du changement climatique Maroc (4C MAROC) et avec l’appui de la Coopération allemande et l’Organisation de l’alimentation et de l’agriculture (FAO), a pour objectif de partager les expériences avec les participants sur les outils, afin d’évaluer la vulnérabilité des territoires et du secteur privé et intégrer l’adaptation dans la planification du développement de ces Territoires.
Par ailleurs, cet atelier permettra d’appuyer les pays africains présents pour honorer leurs engagements au titre de l’Accord de Paris, notamment dans les processus nationaux de planification de l’adaptation.■