Nezha El Ouafi, secrétaire d'État chargée du Développement durable, a présidé, le 25 janvier à Rabat, la réunion d’information relative aux résultats de la COP 24 et la participation du Maroc à cette conférence.
Dans son mot d’ouverture, elle a affirmé l’engagement du Royaume du Maroc à poursuivre sa mobilisation et son rayonnement et sa dynamique insufflée par les hautes orientations du Roi, notamment à travers le message fort adressé aux participants à la COP 24.
Par la suite, deux exposés ont été présentés et ont porté successivement sur la participation de la délégation marocaine à ladite conférence et ses principaux résultats ainsi que les chantiers nationaux de lutte contre le changement climatique.
Par ailleurs, les principales recommandations ont été comme suit :
- L'organisation d'une réunion mensuelle au siège des différents ministères pour informer et expliquer aussi bien les défis du changement climatique et les opportunités possibles en matière de financement de projets aussi bien d'adaptation aux impacts du changement climatique que d’atténuation de gaz à effet de serre (à mettre en œuvre, entre autres dans le cadre de l’NDC).
- Planification et opérationnalisation du programme de renforcement des capacités par le Centre de compétences en matière de changement climatique (4C MAROC), des différents acteurs en matière de négociation, de définition d’indicateurs de vulnérabilité, de planification territoriales soft en carbone…
Ledit centre est amené aussi à jouer un rôle important dans aussi bien le renforcement des capacités des partenaires africains que dans l’opérationnalisation des activités des trois commissions sous - régionales créées lors de de la COP 22 (région du Sahel, région du Bassin du Congo et Etats insulaires).
- Le 4 C prévoit aussi un renforcement de capacités digitale et à distance, un programme qui sera réalisé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
- Partenariat avec les territoires pour une mise en œuvre de l’NDC au niveau desdits territoires.
- La mise en place d’un mécanisme de gouvernance sur le plan institutionnel du Comité changement climatique, du Comité interministériel de négociation sur le climat (CINC).