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Coronavirus: Le temps traitre

Coronavirus: Le temps traitre

Par D. William

 

Un an après le début de la crise sanitaire, on a l’amère impression que notre quotidien n’a pas vraiment changé. Tantôt les autorités haussent le ton et durcissent les restrictions, tantôt elles lâchent un peu de lest, permettant ici et là la reprise de quelques activités.

Et cela fait plus de 365 jours que cela dure, s’inscrivant même dans une certaine normalité. Il faut cependant comprendre que l’acceptation par la population de toutes ces privations de leurs libertés individuelles n’est nourrie que par une seule chose : l’espoir. L’espoir de retrouver une vie normale. Un espoir, toujours, fondé non pas sur une vue de l’esprit, mais sur du concret. On nous a tantôt vendu le confinement strict comme une solution pour circonscrire la propagation du coronavirus.

La population a adhéré et cela a marché. Mais l’on s’est très vite rendu compte que cette mesure radicale n’est pas viable à long terme, au regard de ses conséquences socio-économiques désastreuses. On nous a alors vendu la potion magique : le vaccin, développé en un temps record par des laboratoires très innovants, mais mus aussi par l’appât du gain. Ici et ailleurs, la course à l’immunité collective a été donc lancée, en vaccinant en priorité ceux qui sont au front dans la lutte contre la Covid-19, mais aussi les personnes âgées et celles vulnérables.

Là aussi, cela a marché. Moins de cas de contamination, moins de morts. Mais il y en a toujours. On est donc encore dans le pétrin, si tant est que l’on puisse s’exprimer ainsi. Parce que, justement, les chaînes de production de vaccins sont saturées : tout le monde n’aura pas ses doses en temps voulu. Le temps. Notre pire ennemi et le meilleur allié de notre ennemi commun.

Car pendant qu’on attend en scrutant le ciel pour espérer voir atterrir sur les tarmacs de nos aéroports ces fameuses doses, le coronavirus poursuit son raid meurtrier et, surtout, s’adapte et mute. Notre ennemi a plein de ressources pour contrecarrer nos plans.

L’on s’en rend compte maintenant. Nous ne l’avons pas sous-estimé, c’est juste que, jusqu’à présent, il est entouré de mystère. Peut-on gagner la bataille contre un tel adversaire  ? Avec le temps, peut-être. Oui, avec le temps, le temps trahira peutêtre son compagnon d’aujourd’hui pour devenir, demain, notre allié. Mais à quel prix ?

 

 

 

 

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