Les fausses monnaies détectées ont connu une augmentation importante en 2019. Bank Al Maghrib a détecté environ 9575 billets, d’une valeur de 1,5 millions de dirhams.
Selon le rapport de BAM sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’année précédente, les contrefaçons ont ciblé particulièrement la coupure 200 dirhams, représentant une part de 69% et par série d’émission, c’est celle de 2012 qui est prépondérante avec une part de 46%
Malgré ça, le niveau de faux monnayage reste faible en comparaison à l’international. Comme il est à noter que l’entretien de la qualité a porté sur un volume de de 3,2 milliards de billets, en augmentation de 5%, dont 85% effectué par les centres privés de tri (CPT) et le reste par Bank Al-Maghrib.
La fausse monnaie continue à progresser, malgré les efforts soutenues de la banque centrale qui a procédé à des contrôles inopinés pour s’assurer du respect de la réglementation. Ces derniers ont consisté en des missions dont 249 réalisées auprès des agences bancaires et une soixantaine menée auprès des CPT.
Cependant, ces contrôles ont permis d'identifier un certain nombre d'améliorations visant essentiellement à renforcer la qualité du processus du traitement et du recyclage des billets de banque et la quasi-totalité des mesures convenues ont été implémentées au cours de la même année.