Au deuxième trimestre 2021, l’économie nationale se serait redressée de 12,6%, en variation annuelle, selon le haut-commissariat au Plan.
Cette évolution aurait été favorisée par un accroissement de 19,3% de la valeur ajoutée agricole et un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée non-agricole, attribuable, en partie, à l’effet de l’ajustement de base lié au confinement sanitaire durant le deuxième trimestre de 2020, Les branches tertiaires auraient contribué pour 5,3 points à l’évolution du PIB, au lieu de -1,4 point un trimestre auparavant, portée par la bonne orientation des activités de commerce, de transport et de restauration.
Pour le troisième trimestre 2021, la demande intérieure nationale poursuivrait son redressement pour le troisième trimestre successif, portée par la hausse des dépenses des ménages, dans un contexte de raffermissement des achats de biens alimentaires et manufacturés et d’un accroissement des dépenses de restauration, des services de loisirs et de transport.
Les dépenses publiques resteraient relativement dynamiques, situant la hausse de la consommation publique à 4,3%.
Dans ces conditions, la valeur ajoutée hors agriculture afficherait un accroissement de 5,4%, au troisième trimestre 2021, en glissement annuel.
Dans le secteur tertiaire, l’activité poursuivrait son amélioration dans les services marchands, notamment de commerce, de transport et de la restauration.
Dans l’ensemble, le secteur tertiaire contribuerait pour +2,9 points à l’évolution du PIB, au lieu de +1,1 point pour le secondaire.
Dans le même sillage, les activités industrielles, d’électricité et de construction poursuivraient leur raffermissement amorcé au début de l’année.
En revanche, la croissance de l’activité minière ralentirait, s’établissant à +1,6%, en rythme annuel, au lieu de +4,2% une année auparavant.
La valeur ajoutée agricole croitrait, pour sa part, de 19,1%, en variation annuelle, portant sa contribution à la croissance économique globale à 2,1 points.
L’évolution de la production végétale resterait soutenue, mais la forte progression de la production animale, enregistrée au deuxième trimestre 2021, s’amortirait progressivement au troisième trimestre, avec la dissipation progressive de l’effet de l’ajustement de base lié au confinement sanitaire qui était opéré au deuxième trimestre de 2020.
Dans l’ensemble, et compte tenu d’un accroissement de 5,4% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’un rebond de 19,1% de celle de l’agriculture, l’activité économique enregistrerait une hausse de 7,2% au troisième trimestre 2021, en variation annuelle, au lieu de -6,7% au troisième trimestre 2020.