L’Afrique du Sud soutiendra la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde 2026. C’est ce qu’a annoncé ce lundi le président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), Danny Jordaan, précisant qu’il serait formidable pour l’Afrique d’organiser cette compétition planétaire pour la deuxième fois.
Si Jordaan note que la candidature du Maroc est celle de l’Afrique, il se dit tout autant disposé à faire de son mieux pour que tout le continent africain se rallie derrière la candidature marocaine.
En cela, le soutien de l’Afrique du Sud a une symbolique forte, qui va bien au-delà du cadre sportif.
En effet, depuis quelques mois, entre ce pays et le Maroc, l’entente est cordiale, pour ne pas dire idyllique, sur fond de rapprochement politique. Et c’est véritablement en marge du 5ème Sommet Union africaine-Union européenne tenu fin novembre dernier, lorsque le Roi Mohammed VI a reçu en audience l’ancien président Jacob Zuma, que les relations entre les deux pays ont commencé à se pacifier.
Zuma, dont le pays, rappelons-le, reconnaît encore l’existence de la fantomatique «République arabe saharouie démocratique», avouant que l’Afrique du Sud n’a «jamais eu de problème» avec le Maroc et que l’attitude des dirigeants sud-africains procède plutôt d’une méconnaissance profonde du dossier du Sahara marocain.
Depuis, les signes de réchauffement se sont multipliés, comme en témoigne, entre autres, la participation, en mars dernier, du roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini, aux travaux du Forum mondial de Crans Montana, à Dakhla. Ce qui irrite passablement Alger et son acolyte le polisario.■
D. W.
