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Sahara marocain : Front commun face aux trafiquants de l’Histoire

Sahara marocain : Front commun face aux trafiquants de l’Histoire

Le dossier du Sahara marocain n’est pas seulement une question de territoire : c’est une affaire de cœur, d’honneur et de souveraineté. Pour le Maroc, ce conflit artificiel est un symbole d’unité nationale. Comme l’a souligné le Roi Mohammed VI dans son discours au Parlement, le vendredi 11 octobre, l’affaire du Sahara est, pour tous les Marocains, «leur première Cause nationale». 

Ce rappel n’est pas anodin. A une époque où les alliances géopolitiques se redéfinissent, le Maroc sait qu’il doit être inébranlable dans sa volonté de défendre son intégrité territoriale, un objectif qui lui vaut des soutiens toujours plus affirmés sur la scène internationale.

L’Algérie, l’ennemie qui tire les ficelles

Il est fascinant de constater à quel point l’Algérie, qui alimente et entretient ce différend régional, semble obsédée par le Sahara marocain. Pendant que le Maroc construit et prospère, son voisin préfère investir des fortunes pour soutenir des idéologies obsolètes, tout cela dans l’espoir de contrarier Rabat. 

Cette obsession est presque risible, tant elle paraît être un écho d’un passé révolu. Le régime algérien reste ainsi fidèle à son rôle de trouble-fête et de trafiquant de l’Histoire, refusant de reconnaître l’évidence historique et politique : le Sahara est marocain, et il le restera. Comme le dit Sa Majesté : «la vérité (…) finit toujours par supplanter toute autre considération (…), car les causes justes triomphent inévitablement».

C’est pourquoi, loin de se limiter à une position de réaction, le Maroc adopte désormais une démarche proactive, résolument tournée vers l’avenir. «Partant de ce postulat, et à la faveur d’une vision claire, nous avons mené pendant des années une action déterminée et sereine afin que, par tous les moyens disponibles, et en dépit d’un contexte international difficile et complexe, nous puissions mettre en évidence la justesse de la position de notre pays et faire valoir nos droits historiques légitimes sur notre Sahara», confirme le Roi. 

Cette approche illustre bien la posture du Maroc : une nation qui sait qu’elle est dans son droit et qui n’a pas à se justifier indéfiniment face aux fantômes d’un passé que certains refusent de laisser derrière eux.

Ce qui rend la situation encore plus claire, c’est le soutien explicite de nombreuses puissances mondiales, dont la France et les États-Unis. Récemment, la France a affirmé son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara et appuie l’Initiative d’autonomie dans le cadre de l’intégrité territoriale marocaine comme seule solution viable à ce conflit artificiel. 

«Cette évolution positive, qui fait prévaloir le bon droit et la légitimité par la reconnaissance des droits historiques du Maroc, est portée par un grand pays, doté du statut de membre permanent au Conseil de sécurité et reconnu comme un acteur influent de la scène internationale», souligne le Souverain.

Les Etats-Unis, quant à eux, également membre permanent au Conseil de sécurité, avaient déjà officiellement reconnu la marocanité du Sahara en 2020. Cette décision a depuis servi de catalyseur pour d’autres pays à travers le monde, qui n’hésitent plus à s’affirmer aux côtés du Maroc. Nombre d’entre eux ont même ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, consolidant ainsi leur appui et signifiant aux ennemis du Royaume que les choses ont changé, et que le soutien au Maroc est désormais une réalité qui ne cesse de grandir. 

Ces ouvertures de représentations diplomatiques dans les Provinces du Sud sont certes des actes politiques puissants, mais elles ont également une coloration économique forte. Car le Maroc a investi des ressources financières considérables pour transformer les provinces sahariennes en un modèle de développement. Que ce soit à travers des infrastructures modernes, des programmes d’éducation ou encore des projets économiques de grande envergure comme le gazoduc Maroc-Nigeria, le Royaume entend faire du Sahara un pont vers l’Afrique, renforçant ainsi son rôle d’axe de communication et d’échange.  

Ce processus est en marche et rien ni personne ne pourra l’arrêter, même ces ennemis de la marocanité du Sahara. Lesquels feraient bien de méditer cette vérité : dans la grande fresque de l’Histoire, c’est souvent celui qui s’accroche aux mensonges du passé qui finit par être oublié. Au contraire, les causes justes, elles, triomphent toujours.

 

 

Par F.Z Ouriaghli

 

 

 

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