L’exécution budgétaire à fin novembre 2015 s’est soldée par un déficit budgétaire, hors privatisation, de 37,8 milliards de DH contre 50,3 milliards à fin novembre 2014 et 42 milliards dans la Loi de Finances 2015.
"Cette amélioration résulte d’une baisse plus marquée des dépenses que des ressources", explique Bank Al-Maghrib. Les dépenses ordinaires se sont ainsi contractées de 6,7% à 200,9 milliards, en raison principalement de la réduction de la charge de compensation. Pour leur part, les recettes ont diminué de 2,5% à 203,1 milliards, traduisant une diminution de 31,4% à 19,8 milliards de celles non fiscales, imputable principalement à la baisse des dons provenant des pays du CCG qui ont atteint près de 2 milliards contre 10,7 milliards une année auparavant.