Au Maroc, comme partout ailleurs, on a célébré, le 8 mars, la Journée internationale de la femme.Essayons de voir rétrospectivement ce que ce jour si particulier a de si spécial et, surtout, ce qu’il a apporté à la gent féminine. En réalité, pas grand-chose. Car, depuis 1977, date à laquelle elle a été officialisée par les Nations unies, la plateforme revendicative des femmes n’a pas évolué d’un iota. Elle est restée figée dans le temps : égalité des salaires, parité, égalité des sexes, respect de leurs droits… Depuis quatre décennies, ce sont les mêmes inlassables refrains. Avec le recul, le 8 mars devrait peut-être être rebaptisé le jour des lamentations (sic !). Ou encore la Journée internationale de l’homme. Car force est de remarquer que toutes les revendications des femmes sont, en fait, des griefs à l’encontre des hommes, qui en prennent pour leur grade durant cette journée. Finalement, la femme ne changerait pour rien au monde sa condition. Car alors la Journée internationale de la femme n’aurait plus sa raison d’être (sic !).■
