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Archicomble, la mythique salle a vibré au rythme des plus belles mélodies de Wael Jassar.

Toutes les générations étaient réunies pour applaudir l’artiste libanais, venu offrir à son public un véritable voyage musical.

Considéré comme l’une des plus grandes voix de la scène arabe, Wael Jassar s’est imposé au fil des ans comme une figure incontournable du répertoire romantique.

Il a bâti sa carrière sur des chansons à texte, alliant profondeur des paroles et mélodies envoûtantes, ce qui lui vaut une immense popularité dans tout le monde arabe. Son style, subtil mélange de tradition et de modernité, séduit un public fidèle et intergénérationnel.

Lors d’un point de presse à la Villa des Arts, l’artiste s’est dit ravi de retrouver son fidèle public marocain. Il a exprimé sa fierté de participer pour la sixième fois au Festival, et salué le dynamisme culturel du Royaume.

«Je suis venu à plusieurs reprises au Festival Mawazine, et chaque apparition est un éternel recommencement. Je suis toujours ému par l’accueil chaleureux du public marocain. Chanter ici est un moment unique. Ce public a une sensibilité particulière qui me touche profondément. Cela me permet d’être moi-même sur scène. J’adore l’ambiance de Mawazine, car on y trouve tous les styles. Cela prouve que la musique a ce pouvoir rare d’unir les cœurs et d’effacer les différences», assure l’artiste.

L’ambiance était grandiose, presque électrique, dès les premières notes. Porté par la voix chaleureuse et suave de l’artiste, le public s’est laissé emporter.

L’enthousiasme contagieux des spectateurs a, à son tour, touché Wael Jassar. En totale communion avec son public, il a enchaîné ses plus grands tubes, je cite  «Machit Khalas», «Ghariba El Nass», «Kel El Ossa», «Koul Waad», ou encore «Khalina Zekra», repris en chœur par un public acquis et conquis.

«C’est un rêve devenu réalité d’entendre Wael Jassar en live. Sa voix nous touche en plein cœur. Je suis venue avec ma petite fille, qui a un faible pour les chansons arabes. C’est un moment de partage à revivre sans modération», confie Samira, une spectatrice venue spécialement de Casablanca pour l’événement.

Même émotion partagée par Youssef, un jeune adolescent rbati. «Ce concert prouve que la bonne musique n’a pas d’âge. Toute la salle chantait avec lui, c’était magique. C’est un moment particulier que j’ai partagé avec ma mère. Ce chanteur transcende les émotions. J’attends avec impatience de vivre d’autres expériences musicales, notamment les concerts de Kadim Saher ou encore Majda Roumi. Je préfère le théâtre, car c’est plus intime et loin des foules».

Chaque morceau résonnait comme une invitation à la nostalgie et un hymne à l’amour. Entre ballades romantiques et paroles émotives, cette soirée restera sans conteste l’un des temps forts de cette 20è édition du Festival Mawazine. Avec plus de 2 millions de festivaliers lors de ses dernières éditions, Mawazine s’affirme comme le deuxième plus grand événement culturel au monde.

Ibtissam.Z