Des centaines de réfugiés se sont rassemblés mercredi au Cap, sud-ouest de l'Afrique du Sud, pour demander de quitter ce pays où ils font face à une situation "très difficile".
Lors de cette manifestation, qui a coïncidé avec la Journée internationale des migrants et le Forum mondial des réfugiés organisé à Genève, les réfugiés ont brandi des affiches sur lesquels sont inscrits des messages tels que «Notre avenir en tant que réfugiés est compromis en Afrique du Sud» ou «HCR, aidez-nous».
Après la vague violences xénophobes qui a frappé dernièrement l'Afrique du Sud, faisant au moins 12 morts, des réfugiés avaient investi les locaux du haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) à Pretoria et au Cap, avant d'être délogés de force par la police.
Les manifestants, en grande partie d'origine subsaharienne, demandent également que les réfugiés qui ont été «injustement» emprisonnés soient libérés.
«Les réfugiés sont en danger en Afrique du Sud et nous voulons être sauvés de cette situation», a indiqué un porte-parole des réfugiés, soulignant qu'il garde espoir que l'ONU intervienne pour trouver une solution à cette question.
Selon des statistiques officielles, l'Afrique du Sud compte 268.000 réfugiés et demandeurs d'asile, principalement originaires de Somalie, d'Ethiopie, du Zimbabwe et de la République démocratique du Congo.
Le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, s'est rendu récemment en Afrique du Sud, où il a tenu une série de réunions avec les responsables sud-africains et des représentants des réfugiés.■