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Coup d’envoi des travaux in-site d’extension de «Bouznika Park Industries»

Coup d’envoi des travaux in-site d’extension de «Bouznika Park Industries»

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et la vice-présidente adjointe principale à Millenium Challenge Corporation (MCC), Kyeh Kim, ont présidé, mardi 22 mars à Bouznika, la cérémonie de lancement des travaux in-site du projet d’extension de la zone industrielle de Bouznika dénommé «Bouzinka Park Industries», et la signature de la convention relative à l’aménagement, la commercialisation et la gestion en partenariat public privé (PPP) des zones industrielles de Had Soulem et Sahel Lakhyayta. 

Ont pris part à cette cérémonie, le gouverneur de la province de Benslimane, Samir Yazidi, la Directrice générale de l’agence MCA-Morocco, Malika Laasri, la directrice résidente du MCC au Maroc, Carrie Monahan, le président-Directeur général de Cap holding, Chakib Alj, ainsi que des représentants des autres parties prenantes à ce projet. 

Ce projet dont la mise en œuvre est confiée à l’agence Millenium Challenge Account-Morocco (MCA-Morocco), s’inscrit dans le cadre de la composante «Sites pilotes» relevant du programme de coopération «Compact II», conclu entre le gouvernement marocain et celui américain, représenté par MCC. Ledit projet s’étend sur une surface brute de 25 Ha mobilisée par l’Etat et raccordée aux différents réseaux hors-site réalisés par MCA-Morocco.

S’exprimant à cette occasion, le ministre se réjouit de la concrétisation d’un travail de longue haleine qui a été semé de beaucoup d’embûches. «Ce projet commençait à un moment à prendre l’eau mais aujourd’hui, nous sommes fiers de dire qu’il s’agit d’un vrai modèle», notant qu’il y a «vingt compacts à travers le monde et le Maroc est probablement le bénéficiaire le plus important depuis le lancement de ces projets. C’est dire l’attachement et l’engagement des Etats-Unis dans sa coopération avec le Maroc». 

Ainsi, le projet de réhabilitation et d’extension de la zone industrielle de Bouznika a été conçu de manière à assurer un équilibre entre les rôles et responsabilités de la partie publique et de la partie privée, tout en garantissant leurs intérêts respectifs. De fait, la partie publique, moyennant un investissement de 5 millions de dollars, a mis à la disposition de la partie privée un foncier mobilisé, assaini et raccordé aux infrastructures hors-site notamment des réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement et la construction d’une station d’épuration des eaux usées, d’un complexe hydraulique et des vois d’accès (un pont sur l’Oued de Bouznika et un accès secondaire de secours. 

«Ce projet est destiné à créer à terme 27.000 emplois, un chiffre très important, avec une bonne partie de projets qui sont présélectionnés. Nous ne sommes plus aujourd’hui en train de pousser des opérateurs publics pour leur dire que nous avons besoin d’infrastructures ou de terrains industriels. Au contraire, cette façon de travailler a inversé la dynamique. Nous avons là beaucoup d’opérateurs qui sont en train de se positionner et d’essayer de sécuriser leurs plateformes. Cette dynamique vertueuse permet ainsi de développer l’infrastructure en même temps que l’industrie afin d’éviter de se retrouver avec des zones qui sont après 20 ans inoccupées», explique Mezzour.

Pour sa part, la vice-présidente adjointe principale à MCC, souligne que ce projet «fait partie de l’investissement du gouvernement américain à hauteur de 460 millions de dollars dans le secteur de l’éducation et du foncier au Maroc. Dans le cadre du deuxième compact, conçu pour stimuler la croissance économique et les investissements du secteur privé au Maroc, ces zones industrielles sont conçues pour servir de modèle à d’autres zones industrielles à travers le pays». 

Mobilisant pour sa part un investissement de près de 11 millions de dollars, le partenariat privé, en l’occurrence «Cap holding», s’engage à réaliser les aménagements in-site, assurer la commercialisation du site à des prix attractifs et proposer une offre de services à valeur ajoutée. Tiré par la demande, ce projet devrait drainer des investissements privés industriels de l’ordre de 75 millions de dollars et générer 4.000 emplois directs. 

«L’accès au foncier industriel est un levier essentiel à l’investissement, et donc à la création de valeur et d’emploi. Il est aujourd’hui primordial que la mobilisation du foncier au profit des industriels soit au centre des politiques publiques et les initiatives comme celles-ci doivent être dupliquées , affirme Chakib Alj. 

L’aménagement, la commercialisation et la gestion, selon un modèle de partenariat public-privé (PPP), des parcs industriels de Had Soualem et Sahel Lakhyata, ont été attribués au groupement constitué de Axa Assurance, la Caisse marocaine des retraites (CMR), FYM holding et IRG Partners.

 

M. B. 

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