L’armée israélienne a lancé lundi une nouvelle offensive terrestre dans le centre de la bande de Gaza, notamment à Deir el-Balah, où des tirs d’artillerie ont été signalés.
Des milliers de civils fuient la zone, alors que les combats s’intensifient et que la situation humanitaire atteint des seuils alarmants.
Vingt-cinq pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, ont publié une déclaration conjointe appelant à la fin «immédiate» de la guerre.
Ils dénoncent la «souffrance insoutenable» des civils et le blocage de l’aide humanitaire, accusant Israël d’entraver l’acheminement de secours vitaux.
L’ONU alerte sur une famine imminente : les 2,4 millions d’habitants de Gaza sont confrontés à des pénuries extrêmes.
L’agence onusienne Unrwa évoque une explosion des cas de malnutrition et un prix des denrées multiplié par quarante. Au moins 18 personnes seraient mortes de faim en 24 heures.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se dit «atterré», tandis que le Vatican hausse le ton après une frappe israélienne sur la seule église catholique de Gaza, qualifiée de «gravité absolue» par le Saint-Siège.
Le pape Léon XIV a dénoncé «l’usage aveugle de la force».
L’armée israélienne, qui affirme poursuivre ses opérations pour détruire le Hamas, déplore la mort d’un soldat.
Les bombardements ont fait au moins 15 morts palestiniens lundi, selon la Défense civile locale. Depuis le 7 octobre 2023, au moins 59.000 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués, selon les autorités sanitaires de Gaza.
Du côté israélien, l’attaque du Hamas qui a déclenché le conflit a causé la mort de 1.219 personnes et la prise de 251 otages. A ce jour, 49 sont toujours retenus à Gaza, dont 27 présumés morts.