La poule B, considérée comme le «groupe de la mort», réunit des sélections aux profils distincts : l’Égypte, sept fois championne d’Afrique, l’Afrique du Sud, classée troisième lors de la dernière CAN, l’Angola, outsider expérimenté, et le Zimbabwe, combatif.
Le sélectionneur de l’Égypte, Hossam Hassan, a indiqué que le premier match est toujours le plus difficile, à l’issue de la victoire de son équipe face au Zimbabwe 2 buts à 1, lors de la rencontre de la première journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations, disputée lundi soir au stade Adrar d’Agadir.
Lors de la conférence de presse d’après-match, le sélectionneur des Pharaons a souligné que son équipe s’était créée de nombreuses occasions, notamment en première période, sans toutefois parvenir à les concrétiser.
«Il faut reconnaître que le but inscrit par le Zimbabwe a donné davantage de confiance à l’adversaire et a compliqué le déroulement du match. Toutefois, je reconnais la domination de l’Égypte en seconde période, portée par l’expérience et la qualité des joueurs, mais à l’ère actuelle, il n’existe pas de matchs faciles dans les compétitions africaines», a-t-il reconnu.
De son côté, l’international égyptien Omar Marmoush a précisé que la rencontre était difficile, tout en précisant que l’équipe du Zimbabwe était bien en place dès la première minute et a fait preuve d’un grand esprit combatif.
«L’essentiel dans une compétition est d’arracher les trois points. La sélection égyptienne se projette désormais sur la prochaine rencontre. Il faut rester focalisés sur notre objectif, à savoir la qualification», a-t-il ajouté.
L’autre affiche du groupe opposait, au Grand Stade de Marrakech, l’Afrique du Sud à l’Angola. Dans un duel très serré, les Bafana Bafana ont arraché une victoire amplement méritée, 2-1, dans une rencontre disputée sur un tempo élevé.
Malgré plusieurs tentatives angolaises en fin de match, dont un corner dangereux à la 89e minute, les hommes d’Hugo Broos sont restés stoïques et ont su préserver leur avantage. La rencontre a été marquée par une possession sud-africaine de 57% ainsi que par un jeu équilibré, rythmé par des transitions rapides des deux équipes.
«Pour l’Afrique du Sud, cette victoire constitue un premier pas vers la construction d’une dynamique gagnante en vue du Mondial 2026. Il est donc nécessaire de confirmer ce succès face au Zimbabwe et de maintenir la concentration pour la suite de la compétition», a affirmé le sélectionneur belge Hugo Broos.
Pour sa part, le gardien angolais Hugo Marques a reconnu la supériorité de l’adversaire. «Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes, mais l’Afrique du Sud était solide et efficace. Nous allons analyser ce match et nous préparer pour le prochain rendez-vous afin de rebondir dans ce groupe», a-t-il déclaré.
L’Angola, dont les meilleures performances remontent aux quarts de finale en 2008, 2010 et lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire en 2023, entend rester dans la course au sein de cette poule très relevée.
À l’issue de cette première journée, l’Égypte et l’Afrique du Sud occupent la tête du classement du groupe B avec trois points chacune. Les prochaines rencontres de ce groupe sont prévues vendredi. L’Angola sera opposée au Zimbabwe, tandis que l’Égypte affrontera l’Afrique du Sud.
I.Z