Elle était le porte-flambeau de la chanson marocaine. Ses titres à succès, Jrit ou jarit, Ya Mraya, Ghir dour biha ya chibani, Latloumounich, Al Ghadi et bien d’autres tubes résonnent encore aujourd’hui.
Devenue une référence de la chanson marocaine, Naïma Samih a su, dès le début de sa carrière dans les années 1970, se démarquer grâce à sa voix suave et à ses choix musicaux.
Après une longue maladie, l’icône de la chanson marocaine et arabe s’est éteinte dans la nuit de vendredi à samedi, un 8 mars, une date hautement symbolique. Elle avait 71 ans.
Native de Casablanca, plus précisément du quartier de Derb Sultan, fief des artistes, elle laisse derrière elle un riche répertoire musical. Ses chansons continuent d’influencer de nombreux artistes et inspireront encore les générations à venir.
Sa disparition laisse un grand vide sur la scène culturelle marocaine. Les hommages affluent de toutes parts pour saluer la mémoire de cette artiste d’exception, qui a façonné à sa manière la chanson marocaine.