Carlos Ghosn va bientôt goûter à la saveur de la liberté. L’ex-patron de Renault et Nissan va quitter sa cellule jeudi, après le rejet par la justice japonaise, ce mardi, de l’appel du parquet qui s’opposait à sa libération sous caution.
Après 3 mois et demi de détention et deux demandes de remise en liberté provisoire refusées, Ghosn va donc retrouver l’air libre.
Mais il va décaisser la coquette somme de presque 8 millions d’euros en guise de caution, avec interdiction de quitter le territoire japonais.
Accusé d’avoir minoré une partie de ses revenus dans les rapports de Nissan remis aux autorités boursières et mis en examen pour abus de confiance, ses ennuis judiciaires sont loin d’être terminés.
Mais il continue toujours de clamer son innocence. «Je suis innocent et résolument déterminé à me défendre vigoureusement dans un procès équitable contre ces accusations sans fondement», a dit Ghosn dans un communiqué publié juste après sa libération sous caution.
La bataille juridique promet d’être longue, surtout qu’au fur et à mesure de nouvelles affaires apparaissent et les soupçons se multiplient. Même au sein de Renault.■